Motifs de joie dans notre mission à Madagascar
Célébration de Pâques
La y a peu de temps, déjà !…nous célébrions le dimanche de pâques… ! D’année en année, toujours la même belle beauté de ces longues messes qui nous font rentrer dans ce mystère de la VIE Et pour moi, toujours la même joie au cœur de vivre ces moment-là comme une offrande de la vie en plénitude, comme des instants précieux de communion avec tous ceux et celles avec qui nous vivons.
La nuit de pâques, la ferveur était totale avec 60 baptêmes d’enfants et de jeunes et le dimanche matin, 40 baptêmes de bébés et jeunes enfants !….
Une évangélisation encore bien vivante !!!…. et parmi ces enfants, Frédéric, le fils de Memena (la maman qui nous aide à la communauté).
Depuis des mois et des mois nous parlions de ce baptême: du costume à acheter, de la paire de chaussure à trouver, du repas à faire, des invités.
Je vous assure tout un long processus pour Memena qui vit au jour le jour avec ses 5 enfants. Que de négociations, de soutien pour équilibrer ses désirs immenses de maman généreuse voulant une fête réussie pour son fils et la réalité de sa vie, si modeste, si collée au jour le jour !
Le dimanche midi, avec Josiane et Thérèse, nous sommes allées honorer son invitation en prenant le repas chez elle. Memena avait souhaité inviter beaucoup de personnes.Depuis la veille au soir jusqu’au lendemain elles se sont succédé pour prendre le repas, symbole de la fête réussie. Un bon poulet avec une bonne assiette de riz !
Alors dans sa toute petite pièce (12m²), plus de 60 personnes ont défilé pour se laisser offrir ce repas de fête qu’elle avait eu à cœur de préparer, aidée en cela par la Maman de Noëlla (une autre femme de « chez nous »)
En participant à ces instants de fête, de partage, tout mon être s’est mis à vibrer à la grandeur de cette scène !.
Comment peut-on faire résonner autant de bonheur dans un partage si simple et frugale ! Et pourtant, le visage de Frédéric était aux anges. Il exprimait son épanouissement d’enfant-gâté d’un jour, bien habillé, avec de belles chaussures et ayant droit à un « bon » morceau de poulet, qu’il a pris le temps de déguster comme un festin somptueux !…
Comment peut-on penser et même imaginer, tant de générosité de la part de ces familles qui n’ont rien (au sens pratique du terme) Le tout se trouve alors bien ailleurs !
.Le « tout » de nos existences n’est certes pas dans une consommation de bien superflu, mais se mesure sans doute à la passion mise pour honorer un enfant, faire plaisir …. Là aucune limite financière n’est exigée, rien ne se paye, ne se finance lorsqu’il s’agit du débordement des cœurs.
Un moment fabuleux de la vie qui me désarme toujours au plus haut point !…
Les réparatrices de vélos
Un groupe de jeunes filles ont décidé de commencer une formation de réparatrices de vélos. Et voilà qu’elles sont déjà presque à la fin de leur formation.
Mais je vous laisse regarder les photos qui parleront d’elles-mêmes pour vous dire leur vécu et aussi leur bonheur !.
Miora, Honorine, Zoé et Noëlla s’apprêtent donc à être les premières femmes réparatrices de vélo ayant un certificat en poche.
Bien prochainement, elles vont s’installer à lecompte. Pour ce démarrage, elles feront équipe à deux, pouvant s’appuyer sur un « magasin », gage d’une meilleure réussite !Dorénavantl l’enjeu est de trouver un bon lieu d’emplacement pour être vue ! … Je fais confiance à leur dynamisme et leur élan de renouveau dans leur vie de jeunes femmes pour réussir ce pari audacieux de « femmes – réparatrices de vélos » !
Petites Sœurs de l’Assomption de la communauté de Sahalava-Madagascar