Antoinette Fage et Etienne Pernet : Unis pour servir les plus vulnérables
Marie-Pierre Girard, laïque de l’Assomption
Le 21 septembre 2024 : une marche sur les pas des Fondateurs dans les rues de Paris
Par une belle matinée de septembre, plus de cent pèlerins se sont réunis pour marcher dans les pas d’Antoinette Fage et d’Étienne Pernet, fondateurs de la congrégation des Petites Sœurs de l’Assomption. Leurs personnalités différentes se complétaient parfaitement, donnant naissance à une mission commune : servir les plus pauvres et vulnérables. En parcourant les rues du 7e et 8e arrondissements de Paris, nous avons revécu ensemble les moments marquants de leur vie et de leur engagement.
Cette marche a été ponctuée de haltes spirituelles très profondes, animées par le Père Vincent Leclercq, Assomptionniste,
Quel privilège de mettre nos pas dans les leurs en parcourant ces quartiers où Antoinette fut baptisée quand elle était petite et communié pour la première fois (église du Gros Caillou), où elle a animé un orphelinat (quartier des Carmes) et où elle apprit la couture (quartier St Thomas d’Aquin) ! De même pour Etienne Pernet qui la retrouvait souvent, venant de la rue François 1er où il vivait en communauté devenue aujourd’hui l’auberge de jeunesse Adveniat. Sa mission essentielle était de confesser et de venir en aide aux personnes nécessitant soutien et réconfort. Antoinette y prononça ses premiers vœux.
En traversant la rue St Dominique, nous nous souvenons de ce logement exigu et peu confortable où la première petite communauté des Petites Sœurs avait élu domicile sous la direction d’Antoinette. Ce quartier du Gros Caillou comptait beaucoup de pauvres qui avaient recours à leurs bons soins. Dans leur tâche difficile, Etienne ne manquait pas de rappeler aux Petites Sœurs cette définition d’un saint : « Le saint, ce n’est pas celui qui mène une vie extraordinaire, c’est un cœur tout à Dieu et à la merci de Dieu ».
Le pèlerinage s’est conclu par une eucharistie remplie de gratitude, après une matinée joyeuse et fraternelle, rappelant à chacun l’importance de se tourner vers les plus fragiles.