Expériences de vie des postulantes en R.D.C
C’est un plaisir pour nous de vous faire un petit partage sur les expériences que nous vivons ici au postulat en RDC (République Démocratique du Congo). Nous sommes quatre sœurs et huit postulantes, dont quatre de 1ère année et quatre de 2ème année, de nationalité et diocèse différents.
Notre expérience ici se fait à trois niveaux, à savoir : le niveau spirituel, communautaire et apostolique.
Parlant du niveau spirituel, nous pouvons dire que « La parole de Dieu est la lampe de nos pas et lumière sur nos routes ». Ce niveau spirituel nous aide à être de cœur à cœur avec Dieu, à discerner son appel dans nos vies à travers l’écoute de sa Parole.
Au niveau communautaire, nous participons aux activités communautaires comme la cuisine, que nous faisons à tour de rôle, le ménage, le jardin, et aussi la réunion communautaire qui a lieu tous les vendredis. Nous avons également certaines responsabilités qui nous sont confiées afin de nous aider à être habiles. Nous suivons certains cours (espagnol, prière et spiritualité). En dehors de cela, nous, postulantes de deuxième année, suivons les cours de l’inter-postulat trois fois par semaine. Le cours se fait dans un autre quartier, à quelques kilomètres de la communauté.
En ce qui concerne le niveau de la Mission, nous avons une école maternelle qui constitue en même temps un centre d’alphabétisation et de couture pour les femmes. Ainsi, le matin, nous accueillons les enfants de l’école maternelle. Les lundis et jeudis après-midi, nous avons le cours d’alphabétisation (français et lingala) avec les femmes puis les mardis et mercredis après-midi, le cours de couture avec les mêmes femmes. Nous avons un atelier de couture qui nous permet de donner du travail à quelques femmes qui nous aident à confectionner les uniformes de trois écoles. Nous possédons également une cantine dans l’enceinte permettant aux enfants et aux femmes d’acheter des choses à manger pendant la pause. A part cela, certaines parmi nous font partie du groupe de lecteurs à la paroisse.
Je me nomme VERONIQUE TARKPESSOU, je suis d’origine togolaise, du diocèse de SOKODE. Je suis en RDC depuis le 27 Septembre 2019 pour commencer mon étape de postulat.. Alors je me retrouve dans un monde différent du mien de par sa culture et sa manière de vivre. Je prends le temps de m’adapter. En effet, au niveau communautaire, j’ai remarqué l’unité, la simplicité, la fraternité et surtout l’internationalité que j’ai beaucoup appréciée comme une richesse, car c’est ensemble qu’on se complète. C’est en même temps une occasion pour moi de découvrir la culture et la manière de vivre de chacune de nous . J’ai admiré l’ambiance et la joie de la communauté. En outre, j’ai reçu des tâches communautaires qui me permettent d’entrer dans ce rythme de la vie communautaire. Ma mission est de donner le cours d’alphabétisation aux femmes du Centre Mère Marie de Jésus, deux fois par semaine avec une autre postulante
Je suis VICTORINE MITSHINGA de IDIOFA. Je fus baptisée à l’âge de 14 ans. Après mon baptême je suis entrée dans un groupe de « Jeunes de Lumière », c’est là que j’ai su découvrir ma vocation. ci, chez les PSA je me sens très à l’aise. Tout se passe dans la communauté : la prière, les réunions, l’ambiance, les partages bibliques, les repas, les cours, etc. Vraiment j’ai découvert une vie de fraternité. Je me sens toujours à l’aise et contente de donner un peu de ce que j’ai aux pauvres qui en manquent, de transmettre le peu que je connais aux autres pour que demain elles soient aussi utiles pour leur vie dans leur famille ou dans leur vie quotidienne. La phrase que je garde toujours, qui est comme mon slogan est : « Ma vie nul ne me la prend, mais c’est moi qui la donne, afin de racheter tous mes frères et sœurs humains »
Je suis Irène MUSAKA, du diocèse de Kenge dans le grand Bandundu. J’exerce mon apostolat aux Centre M. M. de Jésus. J’y donne le cours de couture aux femmesTous les temps de prière que nous avons m’aident à bien discerner ma vocation, et j’ai découvert l’eucharistie comme centre de notre vie. Je suis dans une communauté de 11 personnes, Je découvre le sens de l’unité qui va au-delà de ce que nous sommes, un amour sans limite, sans distinction de race et de tribu, comme les enfants d’une même famille. Cette unité nous aide à vivre dans la solidarité mutuelle ; le même esprit nous anime.
Je m’appelle Pierrette MALINGI, du diocèse d’Idiofa.Je viens d’une famille chrétienne. Je participais aux groupes pastoraux de ma Paroisse. L’expérience de la vie communautaire, je la vis en pensant au Christ notre sauveur, au moment où il avait choisi les Apôtres pour annoncer sa Parole dans le monde. Je le compare avec ma vie. Il nous a choisies pour faire le chemin ensemble. .
Moi, c’est Anne KOKO-MAMBU, Quelle est l’importance de la vie communautaire ? Elle m’aide à apprendre à vivre dans la simplicité et l`humilité. J’apprends la couture et à vivre ensemble avec les autres qui ont besoin d’aide. Je participe aux différents groupes. Je suis heureuse de continuer mon cheminement avec elles. Le Seigneur m’appelle à sa suite et j’ai découvert son visage. A chaque instant Il éveille son oreille à ma prière, j’ai aussi développé la connaissance de moi à travers Lui ; nos petits gestes peuvent nous amener auprès du Seigneur, lui dire merci et pardon.
Je m’appelle Aimée KASANDJI : Pendant ce temps de formation, je me suis laissée former spirituellement dans la prière et la connaissance du Christ.Ce qui me donne le courage c’est surtout de voir l’amour avec lequel nous travaillons ensemble avec nos sœurs. L’attention de nos sœurs dans cette mission est très touchante pour moi qui suis jeune en formation.Au début de l’année, j’étais effrayée de voir tout ce qu’elles faisaient et je me demandais si je pourrais un jour faire comme elles. Mais aujourd’hui, je me sens en famille et je me laisse conduire selon l’Esprit Saint.
Je m’appelle Charlène MBONGOMPASI du diocèse d’Idiofa. Mon apostolat se passe à la cantine avec les parents des enfants. Je suis attentive à ce qui manque et je m’organise pour aller au marché, au moins deux fois par semaine, pour acheter les choses à vendre. En voyant la manière dont les parents achètent les choses des enfants, cela me donne la force et la joie de bien exercer ma mission, et je me sens toujours disponible.
Je suis Sergeta BULANKETE, du Diocèse de KikwitMon apostolat se fait à l’école avec les enfants de 5 ans. Je suis éducatrice de la maternelle. Je suis épanouie avec les enfants, toute contente, joyeuse et très heureuse. Les jeudis quand les enfants partent, je participe à la formation de la Cellule de base avec d’autres éducatrices des écoles du secteur. Je suis aussi heureuse de vivre en communauté avec mes sœurs du postulat. Nous avons formé une famille restreinte dans l’entraide mutuelleJ’ai redécouvert un silence personnel dans la méditation du chaque matin qui m’a aidée à approfondir ma foi dans le Christ
Les postulantes de 1ère et 2ème année.
Kinshasa (République Démocratique du Congo),